Il y a longtemps que je n'avais pas chaussé mon coeur de gamine à ce point.
Avec chéri, nous sommes allés voir le nouvel Opus de PIXAR, Wall-E hier sous l'écrasante chaleur d'hier. Quel délice! (Et le bonheur de la fraîcheur de la salle et celui d'assister à quelque chose de magique!)
Tout d'abord, Wall-E s'adresse, comme bon film de Disney, autant aux adultes qu'aux enfants. Voir à quel point des indices sont dissiminés ici et là dans le film pour les grands enfants m'a charmée. Hommage à 2001, l'Odyssée de l'espace de Kubrick, à La Guerre du feu...Il y en a moults. Messages on ne peut plus réalistes sur l'environnement, sur l'isolement créé par les nouvelles technologies; Wall-e soulève le coeur et on est conquis sans aucun doute. De plus, les choix musicaux empruntant Louis Armstrong et autres chansons du passé donnent un ton chaleureux au film.
La bande-annonce nous montrait un Wall-E solitaire, curieux, seul vestige à avoir été laissé sur la planète pour compacter les méga-tonnes de déchets laissés par une humanité insouciante. Pourtant la moitié du film se passe sur l'AXIOM, vaisseau spatial ressemblant à un pathétique bateau de croisière où résident désormais tous les occupants de la Terre, où chacun ne peut plus rien faire sans l'assistance de robots d'aisance.
Sans vouloir tout révéler de ce magnifique moment, il faut savoir que ce PIXAR représente tant qu'à moi une des meilleures oeuvres de Disney à apparaître depuis quelques années. La barre était pourtant haute avec Finding Nemo et Les Invincibles.
J'ai vraiment eu l'impression pour deux trop brèves heures que j'avais à nouveau 12 ans et que ma capacité d'émerveillement venait d'être renouvelée à outrance.
Chaussez vos coeurs d'enfants et surtout vos espadrilles et courez voir Wall-E!