samedi 28 juin 2008

Mission: Réussite totale!


Il y a longtemps que je n'avais pas chaussé mon coeur de gamine à ce point.

Avec chéri, nous sommes allés voir le nouvel Opus de PIXAR, Wall-E hier sous l'écrasante chaleur d'hier. Quel délice! (Et le bonheur de la fraîcheur de la salle et celui d'assister à quelque chose de magique!)

Tout d'abord, Wall-E s'adresse, comme bon film de Disney, autant aux adultes qu'aux enfants. Voir à quel point des indices sont dissiminés ici et là dans le film pour les grands enfants m'a charmée. Hommage à 2001, l'Odyssée de l'espace de Kubrick, à La Guerre du feu...Il y en a moults.  Messages on ne peut plus réalistes sur l'environnement, sur l'isolement créé par les nouvelles technologies; Wall-e soulève le coeur et on est conquis sans aucun doute.  De plus, les choix musicaux empruntant Louis Armstrong et autres chansons du passé donnent un ton chaleureux au film.

La bande-annonce nous montrait un Wall-E solitaire, curieux, seul vestige à avoir été laissé sur la planète pour compacter les méga-tonnes de déchets laissés par une humanité insouciante. Pourtant la moitié du film se passe sur l'AXIOM, vaisseau spatial ressemblant à un pathétique bateau de croisière où résident désormais tous les occupants de la Terre, où chacun ne peut plus rien faire sans l'assistance de robots d'aisance.

Sans vouloir tout révéler de ce magnifique moment, il faut savoir que ce PIXAR représente tant qu'à moi une des meilleures oeuvres de Disney à apparaître depuis quelques années. La barre était pourtant haute avec Finding Nemo et Les Invincibles.

J'ai vraiment eu l'impression pour deux trop brèves heures que j'avais à nouveau 12 ans et que ma capacité d'émerveillement venait d'être renouvelée à outrance.

Chaussez  vos coeurs d'enfants et surtout vos espadrilles et courez voir Wall-E!

jeudi 26 juin 2008

La sagesse de l'érudit

" Je suis grand-père d'un garçon et de deux filles. Je sais déjà que ces trois enfants-là n'auront pas la même vie. Mais je leur souhaite d'évoluer dans une époque calme pour qu'ils connaissent la paix, la liberté. Les gens achètent des billets de loterie pour gagner un gros lot, mais le vrai gros lot, c'est de vivre dans un pays sans guerre."

Bernard Pivot

jeudi 19 juin 2008

Mon phare




Hier, j'ai lu quelque chose de vraiment bien qui m'a fait réfléchir:

" Nous aimerions tant être la "destination" de l'autre, le centre de son monde. Mais c'est l'AMOUR qui est une destination et non la personne. Il faut avoir le courage et l'humilité de reconnaître que l'AMOUR est plus grand que nous et que nous devons parfois renoncer à y aller avec certaines personnes..."

Je pourrais appliquer cette affirmation à quelques voyages que j'ai faits au cours de ma vie. Pourtant, ma plus grande odyssée se fait chaque jour. Le capitaine a été mon plus grand tour du monde. Et j'ai la chance d'être accompagnée jusqu'à Terra Incognita avec le papa du capitaine, le meilleur guide qui soit. Ma destination, l'amour, à chaque jour j'y fais escale. Je ne suis pas seule sur mes vagues, mes tsunamis, mes typhons. 

Le capitaine avait bien choisi son papa; il savait qu'il serait un phare pour moi. Il n'est pas ma destination; il est celui qui me permet de l'atteindre à chaque moment.

Je l'aime.



(citation, L'aventure amoureuse, Jean-François Vézina)

samedi 7 juin 2008

Lettre à Dieu

Cher Dieu,

de toutes les foutaises que j'aie pu entendre dans les derniers mois te concernant et surtout, concernant les épreuves que tu m'envoies comme sur une chaîne de montage je tenais à te mettre les pendules à l'heure.

Sûrement que si j'étais dans un de ces pays où contester ta suprématie me vaudrait la mise à mort, je me réjouis qu'ici, je puisse le faire en toute impunité. Et comme ça se passe entre toi et moi, que chacun aille s'occuper de son champ d'oignons avant de penser me tirer une roche.

Certains vieilles grenouilles que tu réussis encore à berner disent qu'il faut se mettre à genoux lorsqu'on te parle. Dans mon cas, vois-tu il n'en sera pas question. Nous aurons une discussion les yeux dans le yeux. Tu aimes l'honnêteté? À quoi ça me servirait de faire semblant alors que ta cote est presque nulle. Si tu étais à Wall Street, le marché s'effondrerait.

On m'a dit: Dieu avait besoin de lui. Quelle bêtise! Quel Dieu a besoin d'une âme qui est tellement neuve que la garantie n'est même pas encore apposée dessus. Quel Dieu a besoin de foudroyer d'une manière telle que la manière d'y survivre est de se débrancher le coeur du sternum pendant de nombreux mois, le temps que le trou créé dans le ventre vide finisse par ne plus trop se faire sentir.

On m'a dit: Dieu envoie des épreuves à ceux qu'ils aiment. Maudite foutaise. Si c'est le cas, alors peux-tu, svp, m'aimer un peu moins? Je n'ai jamais quémandé ton amour; je me portais même très bien avant que tu te décides à me préférer aux autres.

On m'a dit: Dieu redonne ce qu'il prend. Et bien, je n'en veux pas de tes cadeaux empoisonnés. Laisse-moi me débrouiller dans mes chemins complexes et où marcher m'apprend plus sur la vie que le fait de m'agenouiller et d'essayer de comprendre tes putains de voies qui comme le disent si bien ceux qui y croient, seraient impénétrables.

"ON" ne sait jamais quoi dire et aime bien meubler le silence et le malaise par la connerie. Celle au cube. Regarde le gâchis que tu fais; tu poses des gestes tellement incompréhensibles que les hommes pour essayer d'y comprendre quelque chose, doivent se servir de toi pour panser une horreur qu'ils ne veulent surtout pas dans leur cour. Pas de chance, j'ai gagné à la seule loterie qui ne m'intéressait pas et à laquelle je n'avais jamais acheter de billet.

Tu m'as enlevé ce que j'avais de plus précieux et tu penses que je vais continuer à te faire des courbettes? Si tu existes vraiment, que tu es si bien, si fin et si bon que ça, que tu t'habilles chez Armani ou à la friperie du coin, si tu es tous les mots qui commencent par omni et tout le tra lala alors je me dis que tu sauras pourquoi j'ai le feu au cul comme ça.