mardi 13 décembre 2011
Êtes-vous riches?
" Si vous avez perdu (ou failli perdre) un être qui vous était cher, vous savez sans aucun doute ce qui importe le plus dans une vie. Ces expériences pénibles nous font comprendre que ce sont les êtres aimés qui ont vraiment de l'importance, et non la richesse. Prenez-vous le temps de dire à vos proches à quel point ils comptent pour vous? N'attendez pas les cérémonies funéraires et les éloges funèbres pour leur témoigner votre gratitude.
Jone Solberg, qui a participé avec son époux, Richard Solberg, aux efforts de reconstruction de l'Allemagne après la Seconde Guerre mondiale, a raconté souvent l'histoire d'une rencontre qui avait marqué un tournant dans sa vie. Dans ses jeunes années, alors que les États-Unis étaient aux prises avec de graves difficultés économiques, le couple se débattait pour boucler les fins de mois et nourrir ses deux enfants. Par une froide soirée d'hiver, June revenait à son appartement en tenant la main de ses deux enfants. Elle se demandait comment elle allait se débrouiller pour trouver un peu d'argent lorsqu'elle a été accostée par un aimable étranger. Celui-ci s'est arrêté un moment, s'est penché pour sourire aux enfants et a dit simplement:" Comme vous êtes riches!" June Solberg a remercié l'étranger et a poursuivi son chemin les larmes aux yeux. Elle a pris conscience qu'elle était effectivement riche. Riche de l'amour de son mari, de sa foi, de ses deux enfatnts, de tout ce qui lui importait le plus au monde,
Si vous êtes aussi riche que ne l'était June Solberg, répétez-le à ceux que vous aimez. La gratitude n'aura pas seulement pour effet de vous aider et d'améliorer votre comportement; elle vous permettra aussi de renforcer le pouvoir de la communauté à lquelle vous appartenez et de mettre en relief l'importance des autres. Exprimez votre gratitude, c'est vous arrêter un moment pour dire aux autres à quel point vous aimez ce qu'ils sont et ce qu'ils font pour vous.
Quelques mois avant la mort de son père, un certain John Craig s'était rendu au cabinet d'avocat de celui-ci. Son père, qui s'entretenait avec un client l'a fait venir dans son bureau. John a aussitôt reconnu le client: c'était un laitier prospère que sa famille connaissait depuis de nombreuses années. Il savait que son père avait effectué une transaction juridique complexe et coûteuse pour ce client, mais il ne comprenait pas très bien en quoi il était concerné par leur conversation.
Il n'a pas tardé à le comprendre. Se tournant vers son client, son père a pointé John du doigt et a dit: " Vous êtes devant la raison pour laquelle vous ne me devez rien!" Mon ami, quand cet homme était encore un bébé et que nous vivions les pires moments de la dépression, vous déposiez une bouteille de lait devant ma porte tous les matins. Je ne pouvais pas vous payer à cette époque, et vous ne me demandiez rien non plus. Non, mon cher ami, je m'en voudrais de vous facturer des honoraires pour cette affaire. Il y a longtemps que vous ne me devez rien."
Imagine-t-on l'effet qu'un tel message a pu avoir sur toutes les personnes concernées? Demandez-vous qui vous devez remercier dans votre entourage personnel et professionnel. Inscrivez son nom sur votre liste de choses à faire!
" Il y a deux manières de vivre a écrit Albert Einstein. La première est de se dire qu'il n'y a pas de miracle, la seconde est de se dire que tout est miracle!""
Et vous, êtes -vous riches?
Joyeux temps des fêtes à tous!
Tiré de "Chroniques d'un verre à moitié plein" de Terry L. Pauson
Photo: Collection personnelle/Crédit Photo: Geneviève Beaupré
jeudi 31 mars 2011
Pâques en avance!
Mon fils commence à dire plein de nouveaux mots. Et comme tout bambin de deux ans, il affectionne particulièrement le non, le mot caca et le mot gâteau.
Difficile de savoir à quoi s'en tenir quand il ponctue ses courtes phrases d'une négation entre deux affirmations.
Alors que nous sommes dans la baignoire et qu'il s'amuse à essayer de me faire entrer un canard à lunettes à pois dans le nombril, il me dit "caca".
-Chocho, est-ce que tu as envie de faire caca?
-Nooooooooon!
-Tu le sais, on ne fait pas caca dans le bain.
-Nooooooooon, pas caca.
Et tout d'un coup, je vois flotter une O'Henry mêlée à la mousse de bain. Et puis des Closet. Et toute la chocolaterie au grand complet.
Son visage est devenu, tout d'un coup, très angélique.
J'sais pas pourquoi!
Difficile de savoir à quoi s'en tenir quand il ponctue ses courtes phrases d'une négation entre deux affirmations.
Alors que nous sommes dans la baignoire et qu'il s'amuse à essayer de me faire entrer un canard à lunettes à pois dans le nombril, il me dit "caca".
-Chocho, est-ce que tu as envie de faire caca?
-Nooooooooon!
-Tu le sais, on ne fait pas caca dans le bain.
-Nooooooooon, pas caca.
Et tout d'un coup, je vois flotter une O'Henry mêlée à la mousse de bain. Et puis des Closet. Et toute la chocolaterie au grand complet.
Son visage est devenu, tout d'un coup, très angélique.
J'sais pas pourquoi!
lundi 7 mars 2011
Banque(route) des cellules souches de sang de cordon
Lors d'une des mes visites régulières à Ste-Justine pour mon suivi de grossesse, on me proposa, comme on propose à toutes les futures mamans de faire don de mon sang de cordon à Héma-Québec.
- C'est gentil de me le proposer mais à ma dernière grossesse, j'ai rempli le formulaire de cent douze questions en trois exemplaires pour me faire recaler en dernier temps à cause de la césarienne. Donc on va tout de suite conclure en disant que je ne suis pas éligible.
( Lors d'une césarienne, on ne peut récolter le sang de cordon à cause d'un hypothétique problème avec la stérilité en salle d'op ou un truc du genre.) J'avais l'impression d'avoir récolté un C- à un examen important, moi qui me faisais une joie d'en faire profiter un enfant dans le besoin.
-Aimeriez-vous alors le donner pour la recherche?
-Je ne sais pas trop, j'avais peut-être pensé à le garder pour moi, dans une banque de sang de cordon. Juste au cas...
Et voilà que l'infirmière qui s'occupe du dossier des dons de sang de cordon et de cellules souches s'y trouvant se retrouve à me péter ma balloune en plein visage.
-Vous devriez prendre plus d'informations si jamais ça vous intéresse car c'est cher et en plus, advenant une maladie redoutable, ici à Ste-Justine, on ne l'utilise pas.
- ?
- Le fait est que si votre enfant développe une maladie, les cellules contenues dans le sang de cordon peuvent être également atteintes de gènes défectueux alors elles ne peuvent être utilisées...
Si je comprends bien, en décidant d'entreposer mes cellules et mon sang de cordon, je paie un prix exorbitant à une compagnie X, comme si j'achetais une assurance vie biologique pour ma progéniture. Et voilà qu'on me dit qu'en cas de nécessité de ces dites cellules pouvant hypothétiquemenet la guérir, un des plus grands hôpitaux pour enfants du Canada n'acceptera pas de les utiliser. Cette affirmation me laisse pantoise.
Alors dans quel cas seront-elles utilisées?
Et celles qui en font don à Héma-Québec? Comment être alors certains qu'elles ne seront pas un jour reliées à une maladie grave développée par le bébé donneur? Je m'y perds.
Je suis repartie chez moi avec la documentation en disant que j'allais y réfléchir.
En regardant la belle brochure d'une compagnie montréalaise qui procède au développement de l'entreposage du sang de cordon et des cellules souches contenues dans celui-ci, je me sens le dindon de la farce.
J'ai finalement accepté de donner mon sang de cordon aux chercheurs de Ste-Justine puisque je ne suis pas éligible à le donner à Héma-Québec.
Si je l'entrepose, c'est pour y avoir accès en cas de drame. Et voilà qu'on me dit qu'en cas de drame, on ne pourra l'utiliser.
Le mariage entre la technologie et le capitalisme est souvent hypocrite. Dommage!
(Selon les données proposées sur le site de OVO Fertilité, la conservation de sang de cordon et de cellules souches peut coûter entre 2200$ et 4250$ la première année avec des frais d'entreposage de 220$ par année, de 2000$ pour 10 années ou 3800$ pour 20 ans. Le montant est évidemment majoré pour toute grossesse gémellaire.)
- C'est gentil de me le proposer mais à ma dernière grossesse, j'ai rempli le formulaire de cent douze questions en trois exemplaires pour me faire recaler en dernier temps à cause de la césarienne. Donc on va tout de suite conclure en disant que je ne suis pas éligible.
( Lors d'une césarienne, on ne peut récolter le sang de cordon à cause d'un hypothétique problème avec la stérilité en salle d'op ou un truc du genre.) J'avais l'impression d'avoir récolté un C- à un examen important, moi qui me faisais une joie d'en faire profiter un enfant dans le besoin.
-Aimeriez-vous alors le donner pour la recherche?
-Je ne sais pas trop, j'avais peut-être pensé à le garder pour moi, dans une banque de sang de cordon. Juste au cas...
Et voilà que l'infirmière qui s'occupe du dossier des dons de sang de cordon et de cellules souches s'y trouvant se retrouve à me péter ma balloune en plein visage.
-Vous devriez prendre plus d'informations si jamais ça vous intéresse car c'est cher et en plus, advenant une maladie redoutable, ici à Ste-Justine, on ne l'utilise pas.
- ?
- Le fait est que si votre enfant développe une maladie, les cellules contenues dans le sang de cordon peuvent être également atteintes de gènes défectueux alors elles ne peuvent être utilisées...
Si je comprends bien, en décidant d'entreposer mes cellules et mon sang de cordon, je paie un prix exorbitant à une compagnie X, comme si j'achetais une assurance vie biologique pour ma progéniture. Et voilà qu'on me dit qu'en cas de nécessité de ces dites cellules pouvant hypothétiquemenet la guérir, un des plus grands hôpitaux pour enfants du Canada n'acceptera pas de les utiliser. Cette affirmation me laisse pantoise.
Alors dans quel cas seront-elles utilisées?
Et celles qui en font don à Héma-Québec? Comment être alors certains qu'elles ne seront pas un jour reliées à une maladie grave développée par le bébé donneur? Je m'y perds.
Je suis repartie chez moi avec la documentation en disant que j'allais y réfléchir.
En regardant la belle brochure d'une compagnie montréalaise qui procède au développement de l'entreposage du sang de cordon et des cellules souches contenues dans celui-ci, je me sens le dindon de la farce.
J'ai finalement accepté de donner mon sang de cordon aux chercheurs de Ste-Justine puisque je ne suis pas éligible à le donner à Héma-Québec.
Si je l'entrepose, c'est pour y avoir accès en cas de drame. Et voilà qu'on me dit qu'en cas de drame, on ne pourra l'utiliser.
Le mariage entre la technologie et le capitalisme est souvent hypocrite. Dommage!
(Selon les données proposées sur le site de OVO Fertilité, la conservation de sang de cordon et de cellules souches peut coûter entre 2200$ et 4250$ la première année avec des frais d'entreposage de 220$ par année, de 2000$ pour 10 années ou 3800$ pour 20 ans. Le montant est évidemment majoré pour toute grossesse gémellaire.)
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