lundi 30 mars 2009
Intermède: Vérités selon papa
1. Le babyblues est quelque chose à ne pas prendre à la légère: "Je te sens tellement fébrile lorsque tu parles (parce que j'aie toujours ce petit trémolo dans la voix ) que même devant une pub d'A&W, tu pleurerais! (voir ici pourquoi )
2. Alors que son fils ne nous laisse aucune minute de répit entre 22h et 5 h am: Mon grand, si tu nous laisses dormir une seule minute, je te promets de t'acheter une bagnole à 16 ans!
3. Alors que je regardais les dommages collatéraux sur mon corps: est-ce que tu crois que ça va finir par remonter un jour? (en lui parlant de ma poitrine) " Ça, c'est certain. Ça va juste coûter 5000$!"
dimanche 29 mars 2009
Tome 3: La psychose de Papa Poule
Jusque là, tout se déroule normalement. C'était sans connaître le petit côté psychotique de Papa poule concernant le danger. Maintenant, il est exacerbé de manière exponentielle.
La première journée, il s'est fait montrer comment changer une couche, donner un bain, laver des minis cheveux, emmailloter jr.
Il prend tout ça très à coeur. L'emmaillotage, il réessaie encore et encore, car les premières fois, aussitôt terminé, les bras de bébé sortent de partout aussitôt déposé dans son lit. Mais il ne se laisse pas vaincre. Tant que son fils ne ressemble pas à une chenille dans un cocron, il persévère. Il est maintenant le roi de l'emmaillotage. Laszlo a l'air d'un Q-Tip à longueur de journée mais Papa a réussi.
Lorsqu'il change sa couche, il met un temps fou à appliquer la petite crème tel qu'on lui a montré. Et il fait une fabulation sur les testicules de fiston en se rappelant que lui, lorsqu'il était jeune, on lui faisait souvent mal. Sauf que tout est tellement long que fiston a presque le temps de prendre l'hypothermie avant qu'il ne termine. Mais sa conscience à bien effectuer le travail est émouvante et je le laisse faire.
La seule fois où Papa poule nous a quittés pour aller chercher des trucs à la maison, il revient avec quelques vivres pour nous permettre de manger un peu plus que ce qui se trouve sous le couvert en plastique des plateaux d'hôpital.
Son retour coïncide avec l'arrivée de l'infirmière qui s'apperçoit que Laszlo fait un pic de fièvre. Papa devient tout désemparé. Encore plus lorsque les gentilles infirmières partent avec SON fils pour lui mettre un cathéter dans sa main. Je le vois pleurer par en-dedans.
À son retour, il se rend compte que les branches du cathéter dépassent. Je lis la panique dans ses yeux. "Il va se crever un oeil avec ça! Avoir attendu tout ce temps pour avoir un borgne, pas question!" Le voilà donc en train de lui confectionner aux 5 minutes une petite moumoute avec une débarbouilette pour éviter tout accident fâcheux. Bébé n'est pas d'accord et avec tous ses mouvements désordonnés réussit à se la décrocher en tout temps. D'où la reconfection aux 5 minutes...Rien ne vaincra la patience de Papa poule.
L'aubergiste de son lit de fer rétro, (celui avec une poignée au bout du lit pour lever ou abaisser) surveille les scènes avec un sourire aux lèvres et une larme à l'oeil.
Pragmatique et organisée, elle lance à Papa en pensant aux victuailles: "Tu devrais mettre le stock entre les deux fenêtres. Comme ça, ça va le réfrigérer!"
PP: Quoi?A: Je te dis de lever la fenêtre de dehors et de le mettre entre les deux fenêtres.
PP tout en angoisse: Ben non ça va faire un courant d'air!
A: Pas si tu fermes la fenêtre du devant.
PP: Es-tu malade? Il n'en est pas question!
A: Je ne comprends pas. Cé quoi le problème on ne perdra pas la bouffe.
PP:???
PP: Ah, je pensais que tu voulais que je mette le bébé entre les deux fenêtres pour le réfrigérer et faire descendre sa température.
A: ?!!!
A: Chéri, tu es vraiment un gars brillant mais je me demande parfois comment tu peux faire des suppositions aussi imbéciles.
Papa poule essayant de reprendre contenance: "J'avais mal compris. Je l'aime tellement, je ne veux pas qu'il lui arrive quelque chose!"
Oui, ça on s'en serait douté à le voir protéger son oeuf avec encore plus de précaution qu'un Manchot empereur...
vendredi 27 mars 2009
Tome deux: Salle d'op!
Ça coule donc ben cette affaire-là! Ai-je une cruche de 18 litres d'eau Montclair dans le ventre? Je commence à comprendre comment il se fait que le bedon m'explosait comme ça.
On veut me faire patienter jusqu'au lendemain matin; je commence à claquer des dents. Pas question d'avoir eu ma césarienne programmée pour justement éviter le stress, la rupture utérine et surtout la fatigue pour qu'au final, je subisse le travail d'un demi-accouchement et la souffrance d'une césarienne quelques heures plus tard. Niet, nada.
Je fais part de mon opinion. Elle doit être très acharnée puisque cinq minutes plus tard on nous dit de nous préparer.
Lorsque je pars avec mon casque de commis de boulangerie sur le dessus de la noix, je me dis que finalement, une césarienne, ce n'était peut-être plus une si bonne idée que ça.
J'entre dans champ stérile et voit ce qui ressemble à un laboratoire de X-Files. On me fait asseoir pour faire la rachi.
Lors de ma rencontre avec l'anesthésiste la semaine précédente il a levé le voile sur le mystère qui entourait mon arrêt respiratoire de 2007 lors de l'anesthésie générale. Je suis Machin-truc-chosexxx intermédiaire, ce qui fait que je ne possède pas l'hormone réussissant à dégrader le curare qui paralyse la respiration pendant l'intervention lorsque celle-ci est terminée. Si je dois finir en générale, ça fait peur!
Tout à coup, juste pour faire monter d'un cran la panique qui commence à s'emparer de moi, il y a quelqu'un qui arrive et place devant moi un genre de coffre. Et croyez-moi, ce n'est pas un coffre au trésor. C'est le coffre contenant tous les instruments chirurgicaux. Là, je regrette de ne pas avoir suivi les cours prénataux qui montrent comment bien respirer.
Finalement, la rachi fonctionne, on m'installe et ça débute. Je tremble tellement que je me dis que c'est certain que ma dent qui faisait mal et bien c'est traitement de canal assuré en sortant de là.
Chéri entre.
Je regrette d'avoir passé la semaine à visionner des césariennes live sur YOU TUBE. C'était drôle; ça ne l'est plus.
Et clac-clac-clac les ciseaux, pression, tiraillement, poussée. C'est long, c'est long! Merde, sur YOU TUBE ça prend 7 minutes environ. On dirait que ça fait 7 ans.
Et tout ce que j'entends de l'autre côté du rideau pour m'encourager c'est: Il va être gros hein? Hey qu'il est gros!
Soudain, doc dit à papa de préparer sa caméra. 40 minutes plus tard.
J'entends quelque chose faire un cri qui ressemble à un pleur de bébé comme sur TLC.
Il me montre une grosse patate par-dessus le rideau. La seule chose que je remarque est que cette chose a des cheveux et des bourrelets. Ça mon bébé? Voyons donc!
Papa part et suit l'infirmière. Tout d'un coup je l'entends s'exclamer haut et fort:" Mais voyons donc, il est obèse!"
Tout le monde part à rire.
Sauf moi.
Je tremble encore et j'ai hâte de voir si j'ai mis au monde un bébé de race humaine.
On me le présente.
Il est parfait.
Et presque obèse aussi! Je l'aime déja!
jeudi 26 mars 2009
Tome 1:Papa poule en action
Jeudi soir passé, afin de célébrer l'anniversaire de papa poule qui était vendredi, nous sommes allés souper au restaurant. Comme l'Aubergiste-Moby-Dick ne pouvait pas cuver de vin, Papa poule s'en est chargé pour elle.
Sauf que, lorsque nous sommes revenus à la maison, préparant le reste des valises pour le départ tant attendu à l'hôpital le lendemain matin, bébé a eu la très bonne idée de prendre le contrôle de la situation.
Floc a floc le liquide amniotique partout. Une vraie piscine, c'est assez stupéfiant. Vite vite l'hôpital alors.
Papa poule court dans toutes les directions; il en invente même des nouvelles.
Pour se garder une petite humilité il dit: "Je suis efficace!"
(Je dis:" Il est complètement paniqué!" )
Il veut conduire. Il n'en est pas question. Il comprend la situation étant responsable mais ses nerfs sont en surcharge.
Je lui explique que si nous nous faisons arrêter, même si ça fait plus de 4 heures qu'il a consommé son crû pas si crû que ça, il dépasse la dose permise et que ce n'est pas parce que je continue à faire floc a floc dans les bottines de liquide qu'on sera indulgent envers nous.
Papa poule en vient à l'évidence.
Je me suis donc auto-conduite à l'hôpital pour me rendre mettre mon fils au monde.
mardi 24 mars 2009
jeudi 19 mars 2009
L'oeuf extra gros calibre...
Mes amis de la blogosphère, à tous ceux qui m'ont enduré n'avoir presqu'un seul sujet de conversation depuis quelques mois déjà, je vous apprécie pas mal plus que vous ne pouvez le concevoir.
On se revoit la semaine prochaine...
D'ici là, je vous confie le service de la Taverne-Saloon; c'est BAR OUVERT donc les volontaires ne devraient pas trop manquer...
Apostolat absurde
Le pape vient de se prononcer: les condoms aggraveraient l'épidémie de sida au Cameroun.
Selon lui: " les préservatifs n'étaient pas la solution pour lutter contre la pandémie de sida qui ravage le continent et ne pouvaient au contraire qu'aggraver les problème."
Soyez abstinents!
C'est moi ou dernièrement, les bourdes s'accumulent de manière exponentielle au Vatican? Après cela, ils se demandent pourquoi l'Eglise n'a plus la cote. Sommes-nous en 1938?
Gang d'arriérés!
Ce n'est pas parce qu'on perd son bouchon muqueux qu'on ne peut voir se qui se passe dans l'actualité surtout, lorsqu'on est en total désaccord. Taverne ou Saloon on se tient à l'affût!
Excommunication, paroles déplacées, dogme archaïque; il n'y a pas que la Bourse qui se trouve en chute libre...
dimanche 15 mars 2009
Plus que 5 jours...
samedi 14 mars 2009
Le capitaine et les cépages
Après son voyage sur les plages en Australie, ze capitaine est maintenant en train de faire les vendanges à Bordeaux.
Quel beau cadeau! Les petits bonheurs dont je parlais la dernière fois? Pfiouuu! En voilà tout un!
Merci Sophie!
mardi 10 mars 2009
Les pop corn de la vie
"La semaine dernière, quelqu'un m'a demandé: Dis-moi ce qu'est le bonheur pour toi.
Ça va avoir l'air drôlement con, je suis encore en train d'essayer d'y trouver une réponse.
Pas que je ne puis éprouver le bonheur. Mais intrinsèquement, profondément, qu'est-ce qui représente le bonheur à mes yeux?
Essayez d'y répondre de façon réfléchie, vous verrez que c'est pas si simple."
Ça va avoir l'air drôlement con, je suis encore en train d'essayer d'y trouver une réponse.
Pas que je ne puis éprouver le bonheur. Mais intrinsèquement, profondément, qu'est-ce qui représente le bonheur à mes yeux?
Essayez d'y répondre de façon réfléchie, vous verrez que c'est pas si simple."
Presque 6 ans plus tard, j'aurais tant de réponses. Sans même devoir y réfléchir.
La première étant la simplicité. Tout se trouve dans la simplicité de la vie. Le bonheur est simple. Que de petites particules adossées les unes aux autres. Rien de plus dans mon cas.
Les canards sur le bord de la rivière qui se laissent dériver, un livre qui me fait rêver, une chanson qui me transporte, un nouveau parfum, tous les moments passés avec mon amoureux lorsqu'on est capable de rire ensemble de l'adversité, un bain avec des bulles et une bonne revue, un verre de vin avec ma famille de coeur...C'est ça mon bonheur!
À 20 ans, je rêvais d'aller un jour au camp de base de l'Everest, juste pour voir le toit du monde. À 25 ans, je rêvais d'écrire un livre et je fantasmais sur le paisir éprouvé à entrer dans une librairie et le voir parmi les autres. À 30 ans, je rêvais de quitter mon emploi sans savoir ce que je voulais faire de ma peau. À 35 ans, je rêvais de voir cesser mes tours de manège émotifs et de finir par faire des bons choix, que ce soient des choix amoureux ou professionnels.
Maintenant, lorsque je regarde en arrière, je reconnais cette personne que j'étais mais je cherchais tellement loin ce qui était si près que j'en étais aveuglée avec au final, une vision totalement privée de perspective.
J'aime vieillir. J'aime le bonheur d'avoir développé un esprit critique et d'être capable d'y avoir trouvé également un mode d'emploi. J'aime les petites choses. Simplettes mais percutantes.
La mort que j'ai frôlé de si près y est peut-être pour quelque chose. Peut-être pas.
Maintenant, je peux répondre à cette question sur le bonheur qu'on me posa il y a 6 ans et il y a tant de réponses qu'elle fusent comme des pop corn hors du chaudron.
lundi 9 mars 2009
Répartie 101
Julie Snyder: Ça fait 20 ans! C'est vrai que ce qu'on disait tout à l'heure que des femmes vous envoient des soutien-gorges? (en parlant du show aux Francofolies cet été)
Pat: Oui...des soutien-gorges...et des bobettes! Oui mais sont un peu plus larges qu'avant...
samedi 7 mars 2009
Je ne t'oublie pas.
Parfois je pense à toutes ces mamans d'une autre génération qui ont perdu un ou plusieurs de leurs enfants et qui n'ont jamais pu en parler ou les pleurer publiquement car dans ce temps-là, c'était comme ça.
À tous ces coeurs brisés par un départ trop précipité. À tous ces papas qui ont dû garder le cap pour soutenir leur femme alors qu'ils ne rêvaient que de se crasher eux aussi dans le fond de l'immense océan.
Je me dis alors que les choses ont changé. Maintenant, nous pouvons célébrer votre vie, courte ou un peu plus longue avec un peu plus de respect de la part de la société. Vous êtes reconnus. Vous n'avez plus à être le tabou d'une famille en pleurs. Nous travaillerons fort, toutes ensembles pour qu'enfin vous deveniez autre chose qu'une statistique sur un bout de papier mat dans le sous-sol d'un hôpital, dans la section des archives.
Vous avez été nos raisons de vivre et vous le demeurez où que vous soyiez.
Mon petit capitaine, mon amour si courageux, il y a un an et demi que tu es parti. Ce n'est pas un anniversaire mais je tenais à te dire que je ne t'oublie pas. Jamais. Et que je t'aime tellement.
Je dédie ce billet à Katherine, Linda, Marieve, Karine, Carly, Maman cornue, Jacinthe, Claudia, Mazzaroth, Grande Dame, Anie, Nancy, Isabelle, Véronique, Elaine, Nathalie, Sophie, Valérie, Les deux Geneviève, Julie, Mélanie, Devalia, Caroline, Cindy, Jessica...
Et à toutes les autres, trop nombreuses que je ne peux nommer.
"L'espoir est comme un ciel des nuits: il n'est pas coin si sombre où l'oeil qui s'obstine finisse par découvrir une étoile."
Octave Feuillet
vendredi 6 mars 2009
Tag! Tag! Tag!
Alors, je vais participer et prier mes "taggueurs" de me pardonner mon laxisme à répondre et à pouvoir fournir qui a fait quoi et où.
Je vais aussi demander l'absolution pour ne pas tagguer personne car j'ai l'impression que presque tout le monde y est passé.
Cependant, s'il y a encore quelques ouailles parmi mes amis qui n'ont pas reçu leur tag, prenez le personnel et considérez-vous taggué par la Taverne.
Donc il faut parcourir son dossier “photos” le plus récent ou le 6ème le plus récent, choisir la 6ème photo dans ce même dossier et la publier sur son blog. Ensuite tagguer 6 autres blogueurs et les en prévenir sur leur blogue.
Désolée pour l'ennui de la photo, tout ce que j'aie de ce temps-ci gravite autour du même thème...
jeudi 5 mars 2009
Je ne suis pas douée pour...
Les adieux. Ils me percutent, me désolent, me ramènent au pire moment de ma vie.
En situation d'adieu, je deviens gastéropode. Il ne demeure plus que ma coquille, mon intérieur mou étant couardement caché sous ma protection rigide.
Ça fait deux fois en deux semaines que nous nous départissons de nos animaux de compagnie. Le premier à y passer fut Cosmo mon siamois et aujourd'hui, c'était au tour de chéri de partir avec la cage et son chat favori dedans pour aller dans une nouvelle famille.
Pour certains qui ne sont pas amoureux des animaux, le choc ne peut être compris. Pour les autres, pas besoin d'expliquer la tristesse et l'angoisse de séparation.
Sauf que...
Je trouve mes réactions un peu étranges. Pas pour moi, les longs aurevoir, les longues minoucheries, la larme au coin de l'oeil. Au contraire, je suis un roc, une sans coeur. Mécanisme de défense intégré.
Lorsque nous avons dû débrancher le capitaine de son respirateur, toute ma vie y est passée.
Depuis, je ne veux plus jamais être soumise aux trop longs see you goodbye. Que ce soit un animal, un ami qui s'en va au loin ou un ami qui s'en va encore plus loin, au pays du far far away, je ne suis plus capable de supporter la chose.
Je demeure stoïque. Dans ma coquille. Car sinon, le petit mou de limace qui compose mon corps deviendrait encore plus mou et il n'y aurait plus aucune possibilité de pouvoir refaire le chemin inverse. De pouvoir retourner me lover doucement à l'intérieur et de faire comme si rien ne s'était passé...
mercredi 4 mars 2009
Al Alba Vincero!!!
Toujours aussi rouge que la semaine dernière: peut-être une teinte de moins.
Ils ne savent vraiment pas ce que j'ai.
Mes poumons ne veulent rien savoir du traitement à la cortisone et à la codéine. Je tousse encore comme une locomotive.
La nausée me percute 24/24, comme en début de grossesse.
Je ne sors plus; je ne suis plus capable de me traîner la carcasse.
PLUS QUE 16 JOURS!!!
Entre temps, je devais terminer la rédaction d'un texte pour Summum , je dois fignoler ma lettre pour l'ombudsman de Postes Canada et terminer mes obligations quant à Parents Orphelins avant la naissance du comte.
En attendant, y'a quelqu'un qui connaîtrait un bon exorciste???
P.S. Je garde le moral, j'ai toujours pas fait tout ça pour rien bonyenne!
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