Lu à l'instant dans la presse quotidienne un article émouvant étant intitulé: Survivre à son enfant. Un article pour promouvoir un nouveau bouquin: Jusqu'au bout de ta courte vie qui raconte le cheminement de 6 jeunes qui n'ont pas survécu à leur maladie. La directrice de la fondation GOUVERNEURS DE L'ESPOIR raconte l'histoire d'un jeune de 12 ans "qui prenait l'autobus seul pour aller subir ses traitements de chimiothérapie, l'hiver sans bas dans ses chaussures." Elle parle ensuite "de cette fillette seule à l'hôpital "Ma mère est au bingo et mon père refuse de répondre aux appels de l'hôpital, il a l'afficheur""expliquait la fillette.
Je ne parle pas souvent de mon deuil ici dans mon blog car mon deuil m'appartient ainsi que les sentiments qui le composent. Mais ce soir, en lisant ces inepties de la vie, ce soir en lisant le drame et l'inexplicable, je ne peux faire autrement que de verser les larmes que je retiens trop souvent.
Je pense à toutes mes consoeurs et confrères qui comme moi, ont perdu leur bébé, leur enfant, à différents âges. Je pense à toutes ces mamans qui auraient fait n'importe quoi pour que leur enfant vive, jusqu'à donner leur propre vie pour préserver celle de leur enfant adoré. Et puis je lis des trucs comme ça. Tout d'un coup je rêve d'une réouverture des chambres à gaz. Pour y mettre tous ces parents insensés, stupides au plus haut point qui ne connaissent pas la chance qu'ils ont d'avoir leur enfant avec eux. Qui peut ainsi laisser son enfant s'en aller vers la mort en lui donnant un coup de pied au cul en plus pour qu'il y aille encore plus vite?
Je suis tout à fait indignée, soulevée et mon coeur de maman sans enfant dans les bras saigne tellement que je crois que pour le moment, c'est urgence fil et aiguille pour le recoudre avant qu'il ne se vide complètement...
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