Le bbq maléfique

L'an dernier, nous avions acheté un grément, bbq tout petit rien du tout, d'une de mes employées qui avait toujours eu la frousse de la bonbonne de propane. Elle nous l'avait presque donné et disons que pendant une bonne partie de l'été, tout était sous contrôle.

Et puis, les steaks se sont mis à être de moins en moins bons, de moins en moins cuits. Du gros T-bone bouilli, mais quel régal! Ça pis des bernard-l'ermite en sushi c'est le même christie de snack.

Comme ce n'est pas arrivé du jour au lendemain, je crois qu'on a oublié qu'au début de l'été, les steaks ils étaient corrects...

Alors cet été, ne se souvenant que des steaks gâchés les uns après les autres de la fin de l'été dernier, nous nous sommes jurés de ne pas nous refaire reprendre.

Chéri a été mis en quête d'un nouveau bbq. Ze bbq. L'Ultime Power bbq quoi! Celui qui pourrait cuire un steak comme si on le plaçait quelques secondes sur un lance-flamme.

Il a acheté une merveille. Un mastodonte gros comme un truck de vidange. Un 68 000 BTU. Y va-ti cuire le steak ou il cuira pas?

Ben 4 bonbonnes de propane après, c'est le caquet bas et les oreilles molles que je dois avouer (tiens la semaine des confidences) l'aveuglement volontaire chronique que j'avais de constater la faiblesse de la valve de notre ancienne bonbonne. Ce n'est pas le bbq qui ne chauffait pas bonyenne, c'était la valve qui faisait défaut.

Après avoir changé la vieille bonbonne pour en acheter une rutilante pour aller avec notre nouveau two thousand nine, tout fonctionne sauf notre portefeuille qui crie de se vider à remplir la bonbonne aux 4-5 utilisations. Oui madame! Ma grosse Bertha au gaz, c'est comme un Cadillac Escalade. Il est un trou sans fond de ressource naturelle.

Je le voulais mon Ultime Power bbq. Je l'ai eu.