Je viens de terminer la lecture du splendide L'école des films de David Gilmour. Cet homme hors norme, qui a travaillé dans l'industrie de l'art de et de la culture toute sa vie, nous permet de partager en toute intimité quelques années de sa vie lorsqu'il permet à son grand ado, Jesse, de cesser d'aller se torturer sur les bancs d'école.
Ce père aimant ne lui impose que deux règles à suivre: pas de drogue et un partage de plusieurs grands films de l'histoire du cinéma, deux ou trois fois par semaine en compagnie de son vieux.
Alors, voguant entre Allen, Truffaut, Hitchcock et Eastwood, le monde du ciné-club de l'après-midi n'est souvent qu'un paravent pour raconter comment on gère un enfant de six pieds quatre pouces qui découvre l'amour, la passion et les premières dégringolades conséquentes à l'arrivée du sentiment amoureux. Et tout un paquet d'autres sujets propres à l'arrivée de la zone adulte.
On rit et on pleure avec ce duo. On espère un père tel que Gilmour, même si celui-ci se remet souvent en question suite à ses choix qu'il qualifie souvent de douteux.
À la fin, on est moins niaiseux question cinématographie et en plus, on a été témoins d'une telle relation père-fils qu'on en est presque jaloux.
À mettre dans le bas de Noël de tous les bibliophiles. Un beau et touchant coup de coeur.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire