mercredi 8 décembre 2010

Mardi 7 décembre 20h | Aimer son enfant malgré tout | Webtélé | Canal Vie

Mardi 7 décembre 20h | Aimer son enfant malgré tout | Webtélé | Canal Vie

En rediffusion le jeudi 9 décembre à 15h et le dimanche 12 décembre à 19h. Jean-Claude Lord nous fait vivre le quotidien de parents d'enfants touchés par l'autisme, par le syndrôme de Gilles de la Tourette, de psychose, de bipolarité. Une documentaire bouleversant qui nous empêche de se jouer dans les mousses parfois inutiles du nombril.

Ces parents ont peu de ressources et de répit. Le système n'est pas fait pour un enfant jugé inadéquat.

Comment alors réussir à vivre au jour le jour sans jamais abandonner et tirer la plug?

Une belle leçon d'amour inconditionnel, d'humanité et d'épreuves qui ne semblent jamais avoir de fin.

À ne pas manquer lors des rediffusions!

jeudi 25 novembre 2010

Les surprises de la vie

Essayer de concevoir à la limite du 40 ans nécessite un travail d'ingénierie fort appréciable. On comprendra qu'à cet âge vénérable question conception, les ovules ne sont plus nécessairement de première fraîcheur, ce qui, malheureusement, augmente de manière considérable les ratés de la chose. À bien pratiquer, la chose n'est pas si difficile à voir se produire; à perdurer, elle peut le devenir.

Je me rappelle les paroles sages de mon amie qui me disait: "mille fois sur le métier tu remettras ton ouvrage." Rien ne pouvait être plus vrai.

Après avoir vécu quelques majeures déceptions quant au manque flagrant de colle de mon mini oeuf, je me proposai d'acheter le kit Mighty Putty brillamment vanté en infomercial. Si un gus peut risquer sa vie en se balançant dans le vide avec une voilure de parachute rapiécée de ce produit, pourquoi pas mon oeuf?

La problématique résultant de la difficulté à déposer ledit produit au bon moment doublée de la difficulté de manipulation me fit oublier définitivement l'idée farfelue. Je devais alors trouver une foi pop corn en la capacité de mon corps de réussir la chose.

Papa poule fort heureux de la pratique mensuelle ne pipait mot. Je ne doutais pas du tout de la semence de mon Starbuck personnel puisque nous avions réussi à plusieurs reprises. La chute de l'oeuf maléfique ne mettait en cause que mon utérus vieillissant. Je lui disais bien de cesser de prendre autant de café: ça me faisait du bien de l'inclure dans le processus. Comme si ça pouvait changer quelque chose.

J'ai bien fait les allées du Dollarama cent fois, à la recherche d'un produit miracle. Je finissais par en revenir, les sacs remplis de cochonneries dont l'utilisation me semblait douteuse: sac réfrigérant, tampons exfoliants supposés épiler la plus vive des moustaches, boule magique qui éclaire à la lancée...Rien cependant qui ne pouvait régler mon problème de rétention d'oeuf.

Angoissée à l'idée d'avoir un problème de tuyauterie féminine, j'ai même pris un rendez-vous afin de me la faire vérifier sous toutes ses coutures. L'idée de devoir alors me mettre les trompes en vedette a refroidi mes ardeurs.

Et puis, le miracle se produisit. Un mois, un oeuf colla et resta bien en place. Exit le Mighty Putty. Exit le Glow in the dark de la tuyauterie. J'avais un oeuf velcro qui persistait à s'incruster.

Nous avons tû la nouvelle même si elle me brûlait les lèvres. C'est poche en titi de le crier sur tous les toits pour ensuite devoir dire quand les gens avides de bonnes nouvelles te demande, puis ta grossesse? Euh...finie presqu'aussitôt que commencée. Ça faisait remonter un genre de goût de dinde farcie mal digérée. Tu fais l'erreur une fois ou deux puis ensuite, tu te tais. Le silence autant que dans une abbaye des frères trappistes.

Tout ceci, ce long détour pour finalement pouvoir annoncer haut et fort que le clan de la Taverne accueillera un nouveau membre au début de l'été 2011.

Un beau cadeau pour les 40 ans de l'Aubergiste. Papa poule recommence déjà tous ses scénarios prophétiques concernant une hypothétique fille adolescente qui fréquente un moron.

On couve l'oeuf magique à 325 et on lui prodige les meilleurs soins qu'il soit. Il est unique. Il est un miracle.

lundi 22 novembre 2010

La filiation


Je viens de terminer la lecture du splendide L'école des films de David Gilmour. Cet homme hors norme, qui a travaillé dans l'industrie de l'art de et de la culture toute sa vie, nous permet de partager en toute intimité quelques années de sa vie lorsqu'il permet à son grand ado, Jesse, de cesser d'aller se torturer sur les bancs d'école.

Ce père aimant ne lui impose que deux règles à suivre: pas de drogue et un partage de plusieurs grands films de l'histoire du cinéma, deux ou trois fois par semaine en compagnie de son vieux.

Alors, voguant entre Allen, Truffaut, Hitchcock et Eastwood, le monde du ciné-club de l'après-midi n'est souvent qu'un paravent pour raconter comment on gère un enfant de six pieds quatre pouces qui découvre l'amour, la passion et les premières dégringolades conséquentes à l'arrivée du sentiment amoureux. Et tout un paquet d'autres sujets propres à l'arrivée de la zone adulte.

On rit et on pleure avec ce duo. On espère un père tel que Gilmour, même si celui-ci se remet souvent en question suite à ses choix qu'il qualifie souvent de douteux.

À la fin, on est moins niaiseux question cinématographie et en plus, on a été témoins d'une telle relation père-fils qu'on en est presque jaloux.

À mettre dans le bas de Noël de tous les bibliophiles. Un beau et touchant coup de coeur.

dimanche 14 novembre 2010

Guérir

Lorsque j'attendais la venue de mon premier fils qui était dûe en décembre 2007, j'avais acheté un tout petit ensemble appelé nid d'ange pour sa sortie de l'hôpital et les premières semaines enneigées qui s'ensuivraient.

Il m'arrivait de le sortir de la housse dans laquelle il attendait patiemment pour le humer, mettre mon nez dedans en imaginant ce que ce serait d'avoir enfin, mon premier enfant niché à l'intérieur, avec seulement un petit bout de visage rose qui en émergerait.

Lorsque le destin en décida autrement, le nid d'ange, qui portait dorénavant bien son nom mais auquel manquait l'ange en question fut remisé, comme une relique, dans sa housse dans le fond d'un placard. Lorsque je le regardais, montaient en moi toutes ces émotions incompréhensibles. Je me disais que jamais, de toute ma vie, je ne pourrais m'en débarrasser. Que je le garderais toujours en souvenir. Il représentait un pont entre mon fils et moi, un souvenir presqu'aussi important que tous les autres petits objets qui l'avaient touché lors de sa très courte visite parmi nous.

Et puis, dernièrement, l'envie m'est venue d'offrir de le prêter à une de mes copines qui attend un petit garçon en février. Un besoin presque vital qu'elle l'accepte même si pour le moment, elle ne sait pas ce que j'aie derrière la tête. Je ne le sais peut-être pas moi-même mais j'ai envie qu'il y ait de la vie dedans. J'ai envie qu'un beau minois rose s'y niche quelques semaines.

J'espère qu'elle acceptera.

Il faut parfois laisser aller. Ça doit être celà qu'on appelle guérir.

jeudi 19 août 2010

Eiv erocne ej-sius?

Et bien, je crois que oui. Je me sens malheureuse de ne pas avoir le temps et\ou l'envie d'écrire. Ma vie est présentement sur le P comme Park. J'ai même songé fermer définitivement la Taverne et en même temps. je me suis dit que bientôt, peut-être l'envie me reviendrait et\ou le temps.

Être maman à temps plein à la maison, en congé parental et ensuite en maladie à cause de mon foutu pied, ne génère pas nécessairement un lot d'anectodes savoureuses à partager. Bah, peut-être si. Mais je n'ai même pas le temps d'écouter un film complètement (ou presque) depuis plusieurs mois. Alors relater des trucs, encore moins.

La petite chose est devenue un petit garçon en pleine forme (oh que oui) qui court partout et nécessite une supervision constante.

Je n'ai pas envie de raconter que son principal dada est de se mettre un doigt dans la narine. Ni de dire qu'il excelle dans le sport olympique du lancé de sa bouffe à terre.

Quant à moi, je n'ai toujours pas recommencé à travailler. Mon pied me fait encore souffrir. Fidèle à mon originalité, mon calcaneum a réussi à mal se souder et à me provoquer une bosse grosse comme un raisin au niveau de la cheville. Donc, dans deux mois, on recommence toute l'opération pied mariton. Re-casse, re-plâtre et ré-adapte. La joie quoi!

Papa poule est toujours aussi catastrophique dans l'imaginationn de plans ayant comme conséquence une blessure, ou tout autre truc menant directement à l'urgence. Avoir un enfant permet de vivre dans le stress 24/24. Ou presque.

Il déteste toujours autant le premier chum que notre fille qu'on a pas encore aura à 15 ans et est le roi pour conconter un repas ayant au moins 9 groupes alimentaires pour notre fils.

Les chats sont toujours aussi névrotiques.

Tout est pareil. Rien ne change. Sauf la rapidité qu'a le poil de pousser plus rapidement à la pré-ménopause.

Bonne semaine à tous!

mercredi 14 avril 2010

Rien

J'entame ma neuvième semaine em-plâtrée, j'en ai religieusement mon truck, il ne se passe rien d'autre que ma routine d'une monotonie extrême.

Je n'ai pas le temps d'écrire, de prendre du temps pour moi.

Je suis dépendante de tous ou presque, ne pouvant pas marcher, conduire, sortir.

Le printemps, je ne le vois pas, ou seulement par la porte patio.

Je connais par coeur toutes les mélodies et chansonnettes VTECH jusqu'à écoeurite aïgue.

Je vais voir l'orthopédiste vendredi; j'espère qu'il aura de bonnes nouvelles à me communiquer. Si tout va bien, on me déplâtre dans un mois et ensuite la botte de ski pour plusieurs semaines.

Cibole que je ne me suis pas manquée!

jeudi 4 mars 2010

Quiz des éclopés

Lequel de ces énoncés est faux?

a) 6 os du pied sont fracturés.
b) Plâtre pour trois mois minimum, ensuite botte de ski orthopédique, ensuite Physio, ensuite downhill de la bouteille de scotch puisque je ne devrais plus allaiter car Laszlo sera à la maternelle.
c) Au Royaume de Cieux, les borgnes sont rois.

mercredi 17 février 2010

Invention géniale




Pour tout le temps que j'aurai ma jambe de bois! Yé!

samedi 13 février 2010

Freak circus

Essayez donc ça de vous laver des cheveux qui tombent dans le milieu du dos avec une jambe dans la baignoire, une jambe à l'extérieur, sans qu'aucune goutte d'eau ne touche la belle sculpture plâtrée et surtout, sans que votre pied extérieur ne touche le sol...


*Annie, où es-tu?*

vendredi 5 février 2010

Québec-Montréal


En
regardant l'effervescence provoquée par la nouvelle téléréalité de TI-Via, j'ai parié un vieux dix à Chéri que d'ici la fin de cette émission, il y a un twit quelque part qui, emporté par la fièvre ou la folie de cette rivalité, va péter un plomb et se mettre les pieds dans les plats. Soit en cassant la gueule d'un citoyen d'une ville rivale, causant du grabuge aux installations représentant ladite ville ou tutti quanti.

Chéri et moi avons bien ri lorsqu'il a acquiescé en ajoutant que dans un film, suite à une scène telle que je l'ai décrite, il y aurait le compère de l'autre qui lui dirait en trouvant que l'autre est allé trop loin: "mais t'es taré ou quoi?!"

Qui veut parier que tout le monde ne sait pas différencier la fiction de la réalité?

vendredi 22 janvier 2010

Journée internationale des mamans ayant perdu un enfant



Carly, ma bonne amie australienne, a vraiment l'étoffe d'un superhéros version féminin. Après avoir crée son site Names in the sand qui est devenu un des sites les plus sensibles et recherchés du WEB pour les parents ayant perdu un bébé, elle a récidivé et réussi à créer une Journée internationale des mamans ayant perdu un bébé, journée qui sera marquée dans le calendrier dorénavant comme étant le premier dimanche de mai. Cette année ce sera le 2 mai.

Cette jeune femme est un modèle de compassion, de ténacité. C'est un ange mais sur terre il faut le découvrir car ses ailes sont bien cachées dans son dos.

Alors le 2 mai, ayez une pensée pour celles dans votre entourage qui ont vécu le drame de perdre leur bébé. On n'oublie pas les papas: pour eux existent la Journée internationale du deuil périnatal située en octobre qui les incluent. Si vous connaissez une maman orpheline, n'hésitez pas à lui faire connaître cette journée puisqu'elle vient d'être acceptée au calendrier international. Soulignez le avec une carte, un ballon, une fleur, un petit ange. N'importe quoi qui fera vivre son enfant dans la mémoire d'autrui...

Thank you so Carly, you're amazing!

mardi 19 janvier 2010

Sauriez-vous quoi faire?

De très bons exemples de simulations d'urgence sur le site de la nouvelle série de Radio-Canada:Trauma. Faites l'exercice! Un jour, ça pourrait sauver la vie de quelqu'un!

samedi 16 janvier 2010

Voyage

En me préparant pour aller dire un dernier au revoir à Lia, le mini lion à ailes qui s'est battue si fort dans les dernières semaines, j'essaie de concevoir, encore une fois, ce que peut être la mort.

Félix disait: "C'est grand la mort, c'est plein de vie dedans". En essayant de comprendre ce qu'il voulait dire par cette phrase, j'analyse la situation.

Il n'y a pas de réponse. La mort, c'est l'absence, c'est intransigeant et c'est surtout impartial. Ça frappe ici et là, comme un pic-bois affamé ne trouvant pas consistance pour se rassasier.

Dans la mort, ce qui est ennuyant, c'est sa permanence. On ose croire qu'un jour, un de nos disparus réapparaîtra sur le porche de notre chaumière pour nous dire qu'effectivement, y'avait bien de la vie où il était. Et des oiseaux. Et qui sait pour certains, mille et une vierges qui attendaient, la tresse défaite.

On attend sur le bord de la mer en espérant voir arriver le bateau de Far far away...

La vie se trouve de ce côté-ci. À chaque fois que nous nommons nos disparus, à toutes les fois où nous célébrons leur souvenir, à chaque fois où nous les aimons, nous les préservons, nous les faisons vivre. C'est peut-être ça, l'endroit dont parlait Félix après tout.

Bon voyage Lia!

vendredi 1 janvier 2010

Ce que je retiens...




de 2009?

Un seul mot: le bonheur!

Et le voilà en images...

" L'espoir est comme le ciel des nuits: il n'est de coin si sombre où l'oeil qui s'obstine ne finisse par découvrir une étoile."

Octave Feuillet




À tous, je ne souhaite qu'une seule chose: que la santé vous permette de trouver le chemin qui mènera à la guérison de tous vos bobos personnels, petits ou gros, de faire preuve de tolérance envers autrui, de développer votre esprit critique et votre curiosité au maximum et enfin, de ne jamais abandonner quoi qu'il puisse arriver dans votre vie. Soyez créatifs! Soyez drôles! Soyez zen!

Bonne et heureuse année à tous!

L'aubergiste