lundi 29 juin 2009

Pause ciné




J'ai pu regarder deux films dernièrement; je devrais plutôt dire Sir Laszlo m'a laissée écouter deux films. Deux semaines où maman et belle-maman se sont relayées pour nous permettre de souffler un peu.

Deux magnifiques oeuvres que je n'avais pas encore eu le temps de visionner. Deux histoires de rédemption; sujet que j'affectionne particulièrement.

Le premier, Il y a longtemps que je t'aime raconte la vie de Juliette, à sa sortie après 15 ans de prison. Son crime? Avoir tué son enfant. Pourquoi? Faut voir le film. Majestueuse Kristin Scott Thomas.

Le deuxième, Les cerfs-volants de Kaboul raconte la vie d'Amir, petit afghan qui traîne un secret et sa couardise à bras levés. Un événement, bien plus tard dans sa vie d'adulte lui permettra de se racheter.

Deux films absolument à ne pas manquer. Juste pour le plaisir de voir autre chose que du pipi-caca boudin.

samedi 27 juin 2009

Supposition


Michael Jackson n'est plus.

Sauf que...

S'il était assez fou pour simuler sa propre mort?

Ça m'a passé par la tête. Peut-être est-il allé rejoindre Elvis sur l'île mystérieuse. Qui sait?

mardi 23 juin 2009

Commentaire inutile




Bobby Ewing a une sacré coupe de cheveux!

dimanche 21 juin 2009

Théâtre d'été



Vaudeville à la Taverne cette nuit.

Je me lève à trois heures du mat car il fait chaud et on sue du cul. La nouvelle thermopompe nouvellement acquise ne fonctionne pas encore depuis son installation jeudi, paralysée qu'elle est d'un manque de 2 pieds de fil.

Belle-maman passe quelques jours avec nous et en bonne grand-mère aime bien s'occuper du cowboy aristocrate. À trois heures, elle est dans la salle de bain et Jr dans le salon. Je retourne me coucher. Première porte qui ferme.

À trois heures trente, Chéri se lève et intime l'ordre à sa mère d'aller se coucher. L'heure est venue de prendre le cowboy avec nous. Deuxième porte qui ferme.

À quatre heures, je me relève. Je vois que tous les draps de belle-maman sont en pile dans la salle de bain. Léger fumet de pipi de chat en Odorama. Retourne dans la chambre. Troisième porte qui ferme.

Entend la porte de belle-maman ouvrir. Me relève. Réouvre la porte. Chat psychotique a choisi l'oreiller de Belle-maman pour effectuer ses carences urinaires. Elle m'assure qu'elle s'est arrangée.

Retourne dans la chambre. Raconte le désastre à Chéri qui se lève. Réouvre la porte et va voir comment sa mère s'en tire. Reviens tout débiné en me disant qu'elle est arrangée en martyre.

La thermopompe ne fonctionne toujours pas. Il va sans dire qu'on sue toujours du cul mais qu'on se fait suer tout court par tant d'activité.

Le cowboy lui, dort les deux poings fermés, les deux jambes longues de trois pouces et demi levées en arc et arbore un sourire sur son mini visage sans que l'on ne sache pourquoi...

vendredi 19 juin 2009

Tirade


"Le monde marche sur la tête. L'autre jour, j'achète une lampe; j'arrive chez moi je l'installe. Pas d'ampoule! Alors vous allez me dire: "Tout le monde le sait : y'a belle lurette qu'on achète les ampoules à part..."

Mais réfléchissez deux secondes...

Faut tout de même être le dernier des cons- et je dis pas ça pour vous!- pour trouver normal qu'une lampe soit vendue sans son ampoule.

Non?!

Y'a un mec un jour- un plus fort que les autres- encore celui-là-, un qu'a dû faire handball au collège, qui bossait dans les lampes, et qu'a dit:"pourquoi on filerait ces ampoules à tous ces cons?"

Comme c'était une riche idée-riche au sens où ça fait gagner des pépettes-, ça fait boule de neige et aujourd'hui quand tu achètes une lampe faut que tu y retournes le lendemain avec ton petit papier.

Parce qu'attention! Y te faut la puissance max de l'ampoule, son type de culot...C'est pas dur, si t'as pas de noté t'es mort et tu mélanges tout...et tu finis au bord de la mort de soif et de la dépression à arpenter le fichu magasin en comprennant pas pourquoi ils les font plus avec les ampoules!!

Pis t'achète la foutue ampoule et tu peux enfin t'éclairer...

...Le truc, c'est que quand tu reviens du magasin, il fait JOUR...

C'est la veille au soir qu'il t'aurait fallu de l'éclairage!

Je vous vois venir..."Il coupe les cheveux en quatre"...Mais imaginez: vous allez au garage acheter une voiture et le type vend les pneus À PART!?

"Ah bon? Vous voulez les pneus avec? C'est pas courant!"

"Tout le monde roule sur les disques jusqu'au marchand de pneus! Ah ben oui, ça les arrange pas mais c'est comme ça qu'on a toujours fait!"


L'accablante apathie des dimanches à rosbif
Sébastien Vassant & Gilles Larher

jeudi 18 juin 2009

Minceur


Dans une autre vie, affectée à d'autres occupations,, je voyais toutes sortes de choses à tous les jours.

Un Photo-Police en téléréalité "live" quotidiennement.

J'aimais bien ce boulot et je le détestais en même temps.

Je détestais voir ces humains qui avaient mis le pied sur un caillou et qui s'étaient cassé la cheville au lieu de juste avoir de la chance de ne pas avoir fait de faux-pas.

Il y avait deux clientèles. Je voyais des monsieurs-madames-tout-le-monde qui du jour au lendemain s'étaient mis eux-mêmes dans le pétrin.

Cet homme qui amoureux fou d'une danseuse à gogo...Menace...Sursis. Emprisonné dans sa maison sans barreaux.

Cette grande folle hystérique gai qui s'était amouraché d'un gars d'un milieu criminel... Juste une fois. Trafic de stup. Lui aussi, en sursis, dans son cocron sans barreaux avec son minuscule caniche.

Cette femme qui...homicide involontaire. Sursis.

Cette grand-mère qui avait gagné le gros lot au casino et qui croyait avoir trouvé une nouvelle source de revenus, veillant son mari qui se mourrait d'un cancer à la maison et ne pouvait plus travailler. On ne gagne pas toujours au casino. Fraude. Sursis.

Et il y avait tous ces petits ou grands délinquants qui avaient toujours toutes les bonnes raisons les ayant poussés à faire de la criminalité leur mode de vie. Aucune introspection. Aucun remords. Ils étaient là à braire que c'était leur dernière fois, qu'ils avaient compris, qu'ils ne recommenceraient pas. Pffff! Utopie. Six mois plus tard, ils étaient de retour.


Et il y avait les autres; ceux qui franchissaient la ligne pour la première fois. Ceux qui s'étaient mis dans le pétrin. Une seule fois dans leur vie.

Et lorsque je regardais leurs yeux, parfois j'avais froid dans le dos. Car la ligne est bien mince. Parfois, leurs regards apeurés, inquiets, rougissants de honte; ces regards de gens simples qui n'avaient juste pas trop pris le temps de réfléchir, ils pourraient être un jour le mien, le vôtre, le nôtre...

mardi 9 juin 2009

Carillon



Cette semaine, le 16 pour être précise, ce sera l'anniversaire de décès de mon amie Stéphanie. Déjà deux ans qu'elle nous a quittés de manière pécipitée, sans même avoir vraiment eu la chance de pouvoir vivre ses derniers mois à fond puisqu'elle avait la certitude qu'elle s'en sortirait. Comme moi d'ailleurs. La chute n'en fut alors que plus pénible.

Comment accepter la mort alors qu'on est si jeune, si habituellement plein de force, de vitalité?

Il a bien fallu le faire puisque c'était comme ça. J'ai souvent parlé d'elle ici parce qu'elle me manque. Ici et ici encore.

Et, je ne pourrais passer sous silence son départ encore cette année. 

J'hésite alors à raconter ce que fut nos derniers moments ensemble alors qu'elle n'était plus que l'ombre de soi-même dans un lit impersonnel dans un hôpital quelconque ou alors raconter certaines de nos péripéties. Celles dont je me rappelle et qui me mettent de bonne humeur. Celles qui font me rappeler pourquoi cette fille-là est devenue instantanément mon amie et pourquoi, elle était si aimée partout où elle laissait sa trace.

Et pourquoi pas un mijoté des deux? Les bons moments car ILS valent la peine.

Part 1: Lit d'hôpital

Je crois qu'elle dort. Sa mère m'a avertie qu'elle était très sonnée par la médication mais qu'elle était consciente. J'entre et je la vois. C'est un peu difficile de la voir ainsi. C'est comme si une éclipse était passée devant un soleil. Son visage n'est pas attaqué par la maladie. Elle est maigre, oui très maigre mais son visage est demeuré beau.

Elle me voit.

Je retiens mes larmes car dans ma tête roule la même phrase: c'est la dernière fois que je la vois; c'est ma dernière fois. 

Elle ne voulait pas voir personne. À la fin, elle s'est ravisée. Pas pour elle je crois mais pour nous car elle m'a demandée si ça m'aiderait pour faire mon deuil de pouvoir la voir. À la fin encore, elle pensait à nous au lieu de penser à elle. Elle ne voulait pas que nous la voyions comme ça. Elle n'avait pas eu le temps vraiment d'accepter ce qui se produisait et je crois, faisait contre mauvaise fortune, bon coeur.

Je lui ai pris la main. J'aurais voulu serrer si fort, comme si j'avais pu la saisir et la ramener de ce côté-ci de la vie.

Elle m'a demandé: Comment ça va être?

Je lui ai dit de ne pas s'en faire que ce serait beau. Qu'elle ne serait pas seule lorsque viendrait le moment.

Elle avait l'habitude de m'appeler "son amie spirituelle."

Comme si je savais alors que la seule chose que je sais est que je ne sais rien. Finalement.

Elle m'a regardée de ses grands yeux encore plein d'expression et elle m'a dit qu'elle avait peur.

Je lui ai répondu de ne pas. 

Ses yeux fermaient pendant de longues minutes. Silence.

Encore silence.

Et elle les ouvraient de nouveau avec tant de fatigue.

Je lui ai dit: si c'est possible de l'autre côté, envoie-moi un message quand tu pourras. Je lui ai dit de faire ce qu'elle voulait mais de ne jamais briser une bouteille de vin lors d'un quelconque message d'outre-tombe.

Son visage s'est éclairé et elle a sourit. Elle a dit: Tu es conne!

Et elle a dit:il faut faire nos adieux maintenant. Je lui ai dit: je vais revenir te voir. Elle a dit: non, on fait celà tout de suite.

Merde comment on fait cela, dire adieu à quelqu'un? Je n'avais alors pas beaucoup d'expérience. C'était deux mois avant le départ de mon père et un an avant celui de mon fils. Ensuite, faut croire qu'on y trouve quelques techniques malgré le choc de la chose.

J'ai alors serré sa main encore plus fort et je lui ai dit que ce fut un honneur d'avoir pu faire un bout de chemin avec elle. Qu'elle devait m'attendre de l'autre côté. Je l'ai fait encore rire.

Et je suis sortie.

Elle s'est endormie avec un sourire sur le visage. 

J'avais ouvert la machine des conneries que je pouvais dire à la seconde. Pour essayer de la faire rire. Pour lui rappeler que tout ne devait pas se terminer dans le gris-noir. Je lui ai dit qu'elle s'en allait rejoindre les membres de la navette Columbia. Mais ça, ce sera pour le Part two de cette histoire.

Je pense souvent à elle. Et c'est tout le temps magique et nostalgique. 

Elle était un sacré bout de femme! Et je sais qu'elle m'attend de l'autre côté. Bah, pas juste moi quand même mais tous ceux qu'elle a aimé et qui l'ont aimé. 

Presque tout le monde quoi!

lundi 8 juin 2009

Bonne chance Katou!

Il y a des histoires horribles qui se produisent. Lorsqu'on perd un bébé, on se fait souvent dire: la foudre ne tombe jamais deux fois au même endroit, comme pour dédramatiser, pour essayer de camoufler l'horreur.

Et bien, désolée de vous décevoir, mais oui la foudre peut tomber deux fois au même endroit. Demandez-le à Katerine. Deux fois, elle a dû vivre la perte, l'accouchement et le retour à la maison sans bébé dans les bras.

Mais pas cette fois. Demain, elle va à la rencontre de Lia.

 38 semaines d'angoisse, de doute, de peur. Je la comprends. Mais demain est jour de fête. Lia a décidé de bien s'accrocher et cette fois-ci, demain, elle tiendra son premier bébé vivant dans ses bras.

Je suis si émue. Lorsqu'une de nous réussit, c'est victoire avec un grand V.

Je ne pouvais pas le taire. J'ai même envie de le crier sur tous les toits. 

Je pleure de bonheur avec eux et leur souhaite tout l'amour et le bonheur du monde...

Demain... moins de 24 heures...

Et tournée générale pour tous! Ça se fête!

dimanche 7 juin 2009

Hommage à Papa poule (deux semaines en avance parce que je me suis mêlée les pinceaux)





Même s'il représente le poulaillier à lui seul, Papa poule a su créer un cocon de chaleur et d'amour dans sa petite maisonnée.

Toujours prêt à changer une couche, à crémer le fesses suintantes de substances radioactives sans même lever un sourcil, à faire chauffer quotidiennement de l'eau pour saliner les narines obstruées de son fils, à travailler ses heures normales de boulot et à réussir par-dessus cela à faire le ménage, récurer la toilette, mopper le plancher , cuisiner des pâtes à la Gigi et surtout, supporter mes inlassantes réclamations en chialant juste un petit peu, il est ce que je pourrais appeler un Chéri-Père-Poule-Moderne-de-luxe.

C'est donc facile de rouspéter, se plaindre, commenter et parfois dénigrer. Il devrait être aussi facile de vanter, remercier et aimer.

C'est pourquoi aujourd'hui, en cette journée où Papa poule sera fêté comme tous les autres géniteurs, il est impératif de lui dire combien je l'aime, combien il m'est important, combien ses qualités de Père protecteur, même si elles frôlent le département de la santé mentale expérimentale me font rire et m'enchantent et combien il fait de mon univers un monde magique où tout est prétexte à la dérision, à l'humour et à la bonne humeur contagieuse.

Il était mon héros avant la naissance de ses deux fils; il l'est davantage aujourd'hui.

Bonne fête Papa poule!



samedi 6 juin 2009

Episode de "24" à la Taverne


4h00-5h00:Lever du corps. Machine espresso à On. 

5h00-6h00:Allaitement

6h00-7h00: Bébé fait la banane, le bacon, le contorsionniste et/ou toutes ces réponses

7h00-8h00:Allaitement

8h00-9h00: Bébé fait la banane, le bacon, le contorsionniste et/ou toutes ces réponses

9h00-10h00: Allaitement

10h00-10h30: Bébé nous vomit un 750 ml de substance radioactive dessus. Déshabille bébé. Bain de bébé

10h30-11h00: Bébé est tout propre, juste à temps pour évacuer sa congestion intestinale qui stagne depuis 3 jours. Re-déshabille bébé. Re-bain de bébé.

11h00-11h30: Essuyage de bébé. Bébé en profite pour tester ses propulsions d'urine.

11h30-12h00: Retrait des éléments souillés et re-allaitement de bébé.

Il est midi et on remarquera que la machine à café est toujours à On et qu'à aucun moment je n'ai mentionné avoir pu me servir une petite tasse...

jeudi 4 juin 2009

Vaut mieux en rire...






Alors que mon bon chum Phil déménageait dans son nouveau condo, une surprise de taille attendait les nouveaux locataires.

Oui, oui, ici à Pointe-aux-Trembles. 

Les permis de conduire, ça se donne à n'importe qui faut croire!

mercredi 3 juin 2009

Tomahawk

Il fut un temps, que je n'aie pas connu, où les handicapés pouvaient être refusés dans les restaurants. Oui, oui j'ai vu un film là-dessus dernièrement,

Aujourd'hui, on refuse les mamans avec leur poussette. Mais faut-tu être cons!


Connaissant ma légendaire humeur concernant les morons, j'aurais bien aimé que ça m'arrive!

*SuperTeigne en action*

mardi 2 juin 2009

Paternité angoisse



Depuis que fiston est au monde et présente des yeux bleus azur qui ne semblent pas vouloir changer de couleur, Papa poule est désemparé car il ne cesse de se demander d'où il tient cela.

Ça en est devenu un running gag. Je crois que cette idée de ne pas être le père d'un enfant doit traverser l'idée de plusieurs papas mais en bout de ligne, on comprendra que cette idée farfelue se doit d'être abandonnée.

Pour clouer le bec à Papa poule qui la ramène à chaque fois que l'on parle de ma ressemblance frappante avec fiston et non de la sienne, combiné au fait que Papa poule a les yeux noirs charbons et moi bruns, je lui ai placé une annonce sur le réfrigérateur.


Là, il devra arrêter de m'en parler...

Hé hé!

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Ce matin chez la pédiâtre, alors que l'infirmière regarde mon fils et nous dit, mais il a donc bien de beaux yeux, ce sont les yeux de qui ça?

Papa poule ne peut s'empêcher de la ramener avec : ben ceux de son père...

On ne s'en sortira pas!