À l'aube de la journée de la Fête des Mères, je ne peux passer sous silence les deux dernières que j'ai vécues.
En 2007, j'avais un mini bedon d'un mois de grossesse, donc je me considérais comme une maman en devenir.
En 2008, je n'avais plus de bedon, plus d'enfant vivant et je devais presque me battre pour accéder au statut de maman car mon enfant était au ciel au lieu d'être dans mes bras. Pour certaines personnes, le fait d'avoir conçu une vie, si courte fut elle ne menait pas au titre tant convoité (si convoité que ça?) parce que fiston avait enfilé ses ailes.
Ce n'est qu'une fête commerciale; autant que Noël, Pâques, et la fête de Dollard-des-Ormeaux, le non moins célèbre fondateur des Dollaramas. (non?)
Mais cette fête a une signification toute particulière lorsqu'on la vit sans son enfant pour la célébrer. C'est un peu comme aller faire une balade à vélo en ayant perdu une roue. Ce n'est pas terrible. Je dirais même plus chaotique.
Aujourd'hui, je voudrais avoir une pensée toute spéciale pour toutes mes amies mamans qui ont vécu le désastre et qui demain, trouveront la journée très pénible.
Si vous avez dans votre entourage la maman d'une petite étoile, ne faites pas comme si elle n'était pas une vraie maman. Prenez le temps, encore plus demain, de lui souhaiter une bonne journée. Comme ça, sans malaise, sans grand drame. Vous ne pouvez imaginer le bien que vous lui ferez. Juste de vous souvenir que...
À toutes mes amies mamans d'ange, je pense à vous et vous souhaite la chance infinie de pouvoir un jour, tenir à nouveau un enfant dans vos bras...